peintures de paysages 

À travers mon travail, je souhaite renouer avec la nature. Nous en faisons partie intégrante et non en sommes séparés. Notre mémoire commune de notre nature a été érodée par notre culture et des siècles d'exploitation. La complexité des images est une volonté délibérée d'interpeller, d'inciter à un regard plus attentif et d'offrir un espace de contemplation. Mon travail est influencé par l'histoire de l'art occidental, la peinture de paysage britannique et mon héritage culturel des traditions païennes et celtiques, encore présentes dans l'ouest de l'Angleterre, qui placent la nature au centre de l'être. J'utilise le langage de la peinture, dans un style qui explore les techniques qui mettent en valeur les véritables qualités du monde naturel, pour dénoncer les dégâts et célébrer la beauté de ce qui subsiste, aussi précaire soit-elle. Mes vingt années d'enseignement artistique, auprès de publics de tous âges et de tous niveaux, continuent d'alimenter mon travail, m'incitant à réévaluer mes techniques et les fondamentaux de ma pratique. J'utilise la photographie comme point de départ, abstraite dans sa composition, détaillée dans ses textures et ses couleurs. Il s'agit d'une réappropriation du « regard » de la photographie, un médium qui a atteint un point de saturation dans notre culture, sa véracité étant altérée. En référence à la « Camera Lucida » de Roland Barthes, l'« enveloppe transparente » de l'image photographique demeure une représentation. En replaçant l'image dans l'espace peint, je cherche à donner au spectateur le temps d'assimiler et de réfléchir. J'ai, pour la plupart, donné des titres à mes tableaux, les assimilant à des poèmes ou des chansons, observant les changements imperceptibles d'un instant.

la nature en crise 

«La disparition (Liste rouge BOCC 2016-2020)»

Les critères de la liste rouge comprennent :

 

 J'ai recherché, recherché et adapté des images des 67. Ici, ils sont représentés comme un troupeau fuyant une menace invisible. Le troupeau n’existerait pas ensemble de cette manière dans la nature, ces oiseaux se reproduisent dans des habitats très variés. Une telle incongruité souligne l’état contre nature de la menace qui pèse sur leur existence.

 Les oiseaux sont peints aussi fidèlement que possible et ont été regroupés par habitats communs. Par exemple, les oiseaux nicheurs dans les falaises se trouvent au sommet, tandis que les parulines et les oiseaux des zones humides se trouvent plus en bas.

La plupart des oiseaux représentés sont des mâles adultes, à quelques exceptions près : le Busard Saint-Martin, le Phalarope à bec étroit sont des femelles et le Ruff est un mâle juvénile.   Les 67:

Loriot doré

Pie-grièche écorcheur

Mésange de saule

Mésange des marais

Alouette du ciel

Paruline des bois

Paruline sauterelle

Paruline de Savi

Paruline aquatique

Paruline des marais

Étourneau

Bague ouzel

Litorne

Grive musicienne

Aile rouge

Grive des broussailles

Attrape-mouches tacheté

Rossignol

Attrape-mouches pied

Rougequeue noir

Winchat

Moineau de maison

Moineau arboricole

Bergeronnette jaune

Bergeronnette grise

Pipit des arbres

Cenelle

Linotte

Twitter

Petit tailleur flammé

Bruant jaune

Bruant circulaire

Bruant de maïs

Oie rieuse

Milouin

Fuligule milouinan

Canard à longue queue

Macreuse commune

Macreuse de velours

Grouse noire

Grand tétras

Perdrix grise

Puffin des Baléares

Cormoran huppé

Grèbe jougris

Grèbe de Slavonie

Aigle à queue blanche

Busard Saint-Martin (f)

Râle des genêts

Vanneau

Pluvier annelé

Dottel (f)

Courlis corlieu

Courlis

Barge à queue noire

Combattant varié(j)

Phalarope à bec étroit (f)

Bécasse

Labbe arctique

Macareux

Sterne de Dougall

Mouette tridactyle

Goéland

Tourterelle

Coucou

Pic épeiche

Merlin (f)

Créez votre propre site internet avec Webador